Eqev 5782


«…Dieu grand, puissant et redoutable, qui ne fait pas de favoritisme, qui ne cède point à la corruption; » (DEVARIM 10,17)


Cette semaine, nous lisons la Paracha Eqev, comme dans la plupart des parachyot du dernier livre de la Torah, Moshé donne ses recommandations aux Bné Israel. Moshé rappelle les révoltes des bné Israel, contre D. Moshé réprimande les Bné Israel.

Le Meche’h ‘Ho’hma s’intéresse à un passage de la guemara ‘Haguiga 16a, lié à notre verset.
Nous ne devons pas considérer que D. pardonne tout [vatrane], qu’il efface nos dettes et nos erreurs.
Pour les rois de chair et de sang, on peut imaginer, que ce qu’ils ne pardonnent pas, c’est la révolte contre l’autorité royale. En revanche, les autres crimes et délits, ils peuvent les amnistier. A l’instar de ces rois, on pourrait croire que l’homme qui faute peut systématiquement être pardonné par D.
Certaines fautes seraient ineffaçables, comme se révolter contre D., mais tout le reste, on dirait, D. est large. Il pardonne, Il sait que mon cœur l’aime même si mes actions ne sont pas en adéquation avec mes pensées profondes.
Et bien non ! Il existe des fautes extérieures à l’homme que D. pardonne. Mais, il existe d’autres fautes ancrées dans la nature de l’homme. D. pourrait très bien les pardonner, ce  ne sont pas des révoltes. Mais ce n’est pas possible, car c’est l’homme lui même qui s’abîment en fautant. Nous ne sommes plus dans le registre du pardon divin.
 

Les fautes liées aux traits de caractère (colère…), l’homme s’abîme, c’est donc à lui de se réparer. Les fautes de l’homme qui se crée des envies, doivent être réparées par l’homme, c’est à lui de retrouver un comportement humain et de se maîtriser.

C’est cela aussi le sens du verset en entête. D. ne pardonne pas les fautes qu’il incombe à l’homme de réparer.

Chabbat Chalom
Stéphane Haim COHEN